2001, c'est l'année de son arrivée à Nantes. Le natif de Mâcon est un pur produit de la formation nantaise. Aujourd'hui, il s'est imposé à la fois comme patron du milieu de terrain, et capitaine presque incontestable du club. Mais l'histoire sur les bords de l'Erdre toucherait-elle à sa fin ? Après des envies de départs confiées à plusieurs médias publiquement ainsi qu'à ses proches : l’Olympique de Marseille, qui lorgne depuis un bon moment sur le joueur de 24 ans, est l'écurie la plus adepte à cette heure à le faire signer. Pourtant en manque de moyens financiers, la vente d'un certain Luis Gustavo pourrait permettre à l'équipe de Dimitri Payet, ancien de la maison jaune, d’approcher la somme nécessaire(20M€ d’après les récentes informations) pour recruter Valentin Rongier, très tenté par le projet marseillais. Cependant, d’autres intérêts avaient également attirés l’attention : en effet, la Fiorentina s’était penché sur le dossier pour remplacer un certain Jordan Veretout, parti à la Roma. Un autre club désirait secrètement un transfert du chouchou de la Beaujoire...

Grand artisan de la belle demi saison de Sergio Conceicao, qui cherchait jusqu’à présent à le recruter avec Porto, Rongier a connu une multitude d'entraîneurs. Certains le marquant positivement (Conceicao) et d'autres un peu moins par un placement imposé sur le terrain plus haut qu'à l'habitude (Ranieri, qui le faisait jouer régulièrement en numéro 10). Il fut également l'un des joueurs les plus hostiles à Miguel Cardoso, estimant ses méthodes néfastes voire inutiles. 

Outre les différents passages de coachs, Valentin Rongier a connu également de grosses blessures, dont une l'éloignant longtemps des terrains après une sévère rupture des ligaments croisés contre Caen en Octobre 2015. Malgré sa blessure, le club lui fait confiance et alors qu'il est en pleine rééducation en Mars 2016, il prolonge son contrat professionnel qu'il avait signé pour la première fois en 2014. Un peu moins sous les projecteurs la saison dernière avec Vahid, son intention d'aller voir ailleurs s'est considérablement renforcée, au même titre que l'instabilité à différents moins au sein du FC Nantes ? 

La question d'une vente d'un des éléments les plus importants du club nécessite également celle d'un remplaçant. Ce dernier peut prendre différentes formes : interne, ou externe. Dans le premier cas, Louza, qui reste sur deux très bonnes prestations en Ligue 1 (OM et Amiens), a été amené à jouer également à un poste qu'il maîtrise moins : ailier droit. Son repositionnement dans l'axe lors du premier match à domicile de la saison l'avait pourtant galvanisé. Est-ce un manque de solution sur l'aile droite ou une réelle envie personnelle qui pousse Christian Gourcuff, récent nouveau berger de l'octuple champion de France, à placer le franco-marocain sur un côté ? Le probable départ de Valentin Rongier, aligné de nouveau milieu offensif (10) depuis deux matchs à présent, pourrait permettre un replacement d'Imran Louza à son poste de prédilection. 

Pour le second cas, le FC Nantes vise un joueur, et a même fait une offre pour celui-ci. Le guingampais Ludovic Blas, à la fois vif et technique, évolue depuis quelques temps au coeur du milieu de terrain. Alors formé sur un côté, il n'est pas moins prolifique à son nouveau poste. Sa polyvalence est très appréciée par le club, qui a donc formulé une offre de cinq millions d'euros ainsi que de possibles millions d'euros de bonus en plus. Proche d’ un certain Marcus Coco, qui espère ardemment sa venue à Nantes, le jeune international français de 22 ans cherche un nouveau projet, et fait l'objet d'une expérience certaine en Ligue 1 ainsi qu'une grosse marge de progression. Un peu comme Valentin finalement, qui à la différence du premier cité, s'apprête à souffler ses 25 bougies en décembre prochain...