Le FCN prend vite les devants

Un match contre une équipe de ligue 2, un premier barrage pour son histoire...même le patch rouge-bleu sur les manches...nous ne sommes pas en terre connues vous ne trouvez-pas ? Comment appréhender ce type de match ? Avec quel état d’esprit ? Au coup d’envoi, on constate que l’idée sera celle d’un engagement fort, pour afficher vite les intentions. Et ce sont les toulousains qui s’emploient en premier avec une frappe de Moreira que Lafont capte avec assurance.  Mais après plusieurs échanges et attaques de parts-et-d ’autres, c’est finalement Ludovic Blas qui prendr les choses en main. Lancé depuis la ligne médiane, le numéro 10 nantais avance, avance, puis accélère, puis vois l’espace et perce ! Il prend de vitesse ses vis-à-vis par la gauche de la surface, et croise une frappe : bingo ! Pile entre le poteau et la jambe de Maxime Dupé. L’ancien gardien nantais est surpris par la précision, bonne opération d’entrée de jeu, Nantes mène à l’extérieur ! (0-1, 10e). Quelques seconde plus tard, dans un angle assez similaire, Simon tente sa chance, mais Dupé est cette fois-ci présent.

Mais Nantes va-t-il encore faire du Nantes ? Alors que Coulibaly fixe la défense toulousaine, celle-ci s’immobilise totalement ! Imran Louza n’en demandait pas tant, il fait un appel croisé, et Coulibaly le sert sans soucis. Louza face à Dupé…et Louza croise trop son tir, alors que le but lui était offert. Vous la connaissez la petite chanson des occasions manquées qui peuvent tuer le match…

Toulouse revient mais Nantes réagit.

On la connait cette chanson, tout comme les conséquences. Alors que Nantes avait les choses plutôt en main, Toulouse s’essaie à une attaque. Centre : repoussé, frappe, repoussée encore. Et puis alors que tout le monde doit se relever ou se retourner, c’est Machado qui arrive comme une fusée en tête de surface pour une frappe au sol qui fuse droit dans le filet de Lafont : 1-1 (19e). La petite chanson, tout ça tout ça.

Mais voilà, comme contre Montpellier, les canaris montrent qu’ils peuvent se réveiller un peu plus. Parti en appel, Coulibaly arrive dans la surface. La encore, il fixe la défense toulousaine, mais cette fois tente le crochet, et avec un peu de réussite pour garder la balle, lance une frappe au sol. Dupé est présent, mais la balle revient dans les pieds de Kolo Muani qui n’a plus qu’à finir le travail ! Après une séquence VAR pour vérifier si Coulibaly n’a pas eu un atome  qui n’a pas outrepassé l’espace-temps en position de hors-jeu, on valide finalement le but. (1-2, 22e).

Après une nouvelle séquence équilibrée, la mi-temps arrive et Nantes paraît malgré tout avoir une certaine maitrise.

Les canaris tiennent et cherchent la faille

Au retour du vestiaire, ça reste assez bien en place. Castelleto vient bloquer Bayo avec autorité. Même si Toulouse essaie de s’installer dans la zone nantaise, les canaris ont des opportunités, à l’image de cette tête de Coulibaly sur un coup franc indirect de Simon, qui passe juste un peu trop haut du cadre, avant qu’un second coup-franc du même style n’oblige Dupé à une sortie acrobatique. Coach Kombouaré fait ses premiers choix : Coco remplace Coulibaly et se montre menaçant à son tour.

Le dernier quart d’heure arrive, et Nantes semble vouloir maintenir la pression. La qualité des passes est là, et les espaces aussi. Toulouse résiste, quand ça n’est pas Kolo Muani qui envoie une grosse patate du pointé lorsqu’il peut s’échapper vers le but…un hommage à Coulibaly peut-être ? Sauf que quand Nantes rate une occasion, l’adversaire est toujours là pour nous faire grincer des dents, notamment Koné qui fait danser la défense nantaise avant d’envoyer une frappe à quelques centimètre du poteau de Lafont. On respire. Perreira de Sa et Girotto font leur entrée. Mais encore, Nantes gâche des balles facile, notamment Kolo Muani, très bien servi près des six-mêtres dos au but, qui sert Louza qui prend tout le loisir de rater un contrôle qui l'aurait pourtant mis devant Dupé. Attention la chanson...

Emond et Corchia entrent à leur tour pour finir la partie. Il faut faire les derniers efforts. Fausse alerte sur un hors-jeu, puis les balles longues pour chercher une tête désespérée se multiplient pour Toulouse, qui fait des fautes stupides, offrant de précieuses secondes aux canaris. Coco vient se cacher dans le corner, Pallois s'impose sur toutes les relances, Lafont se met au sol à chaque balle prise en main. 


Victoire ! Et à l'extérieur ! Clairement une bonne opération pour le FCN. Toulouse est dans les cordes pour ce premier round. Nicolas Pallois a des regrets cepndant : un troisième but aurait été parfait. Aux commentaires, Laurent Paganelli a résumé simplement que pour le TFC "ça sera compliqué", car oui, les toulousains doivent marquer deux buts. Mais pourtant, la pression sera bien sur Nantes dimanche, qui devra montrer qu'il lui est possible de tenir un tel résultat. Or, dans la rubrique des effondrements nantais, nous avons un inventaire assez fourni depuis quelques années. C'est vrai que l'on reste quand même bien heureux de retourner sur le terrain dimanche avec un but d'avance que sans, mais rien n'est fait, car Toulouse va venir à Nantes avec le couteau entre les dents. Round two, FIGHT ! 


On a bien aimé

La réaction nantaise après le but toulousain : déjà vue contre Montpellier, la réactivité des canaris à marquer pour remettre le match à leur avantage s'est une nouvelle fois mise en avant. 

Alban Lafont : critiqué Alban ? Il l'a été un peu cette saison. Et ça n'est absolument pas mérité. Alors oui, il a été moins employé, moins décisif, mais un bon gardien sait aussi gérer des matchs sans avoir à l'être. 

Le travail de seconde mi-temps : après une première mi-temps assez débridée, les canaris ont tenté de gérer le tempo pour la seconde, décourageant petit à petit les toulousains. 

Les derniers efforts de Pallois : dans les ultimes seconde, le capitaine nantais a été intraitable, à en cracher ses poumons. 

On aimerait bien

Souffler dimanche...ça vous dit pas ?