Devant de nombreuses légendes, anciens compagnons de route d’Henri Michel, venus inaugurer la statue à l’effigie de ce dernier, les joueurs d’Antoine Kombouaré ont pénétré sur la pelouse avec une confiance retrouvée après deux victoires consécutives. L’ancien coach du PSG a d’ailleurs renouvelé le même 4-5-1 victorieux à Brest et Strasbourg. Seul Castelletto, suspendu, est remplacé par Girotto.

Le FC Nantes rentre bien dans son match mais n’arrive pas à trouver les failles dans la défense girondine. Sur la première occasion, Blas déborde côté droit le long de la ligne de touche avant de se remettre sur son pied gauche et de centrer. L’offrande de l’ancien Guingampais trouve la tête d’un Coulibaly lancé qui ne laisse aucune chance à Costil (19’). Cette ouverture du score n’a pas rassasié les partenaires de Pallois qui auraient pu enfoncer le clou six minutes plus tard. Après avoir éliminé la défense bordelaise, Simon trouve un relais avec Blas et centre pour Kolo Muani dont la tête à quelques mètres but échoue en sortie de but. À la décharge de l’international espoir, Benoît Costil a dévié le service de Simon juste avant sa reprise.

Lors du dernier quart d’heure les hommes de Jean-Louis Gasset ont réhaussé leur niveau de jeu et se sont procuré quelques balles d’égalisation. Sur un corner de Baisc, le retourné de Kwateng a fini non loin des cages de Lafont (34’). À la 38e, sur une belle passe de Adli, Hwang se présente face au portier nantais dont la sortie met en échec le numéro 18. Avant la mi-temps le club au scapulaire a une troisième chance de recoller au score. Après un bon travail de l’attaquant sud-coréen, Sabaly hérite du cuir dans la surface mais se craque et sa frappe finit hors cadre (45+1’).

Les Jaune et Vert rentrent au vestiaire avec un court avantage mais leur prestation laisse envisager des possibilités d’aggraver cette marque lors du second acte.

Le FCN sur la lancée de son entame de match

Les locaux ont besoin d’un deuxième but pour se mettre à l’abri et ne se font pas prier pour parvenir à leurs fins. Côté droit Kolo Muani fait parler ses qualités de percussion et s’infiltre dans la surface. Dépassé par les événements Benito fait chuter le natif de Bondy, pénalty indiscutable. Louza se charge de la sentence et transformer le coup de pied de réparation (51’). Les visiteurs auraient pu bénéficier de la même sanction mais la main de Corchia dans ses 16 mètres n’a pas été sifflée par M. Millot.

Voyant son équipe ne pas trouver de solutions, Gasset a décidé de sortir quatre joueurs d’un coup pou redonner un nouvel allant à son équipe. Rien n’y fait, les Marine et Blanc se font punir une troisième fois. Moses Simon se joue de Kwateng sur la gauche, résiste au retour de Traoré et sert Kolo Muani en retrait. Cette fois l’ancien joueur de Boulogne-sur-Mer ne rate pas le coche et Nantes fait le break (70’).

Sur la fin de match le champion de France 2009 joue son va-tout mais à aucun moment les occasions de Baysse (76’), De Préville (80’), Sabaly (85’) et Oudin (86’) ne mettent en danger Alban Lafont. Nantes se procure même une dernière action dangereuse à trois minutes du terme. Denis Appiah voit sa frappe s’écraser sur la barre.

Le score n’évoluera plus. Au fond du trou il y a trois semaines les Canaris ont su relever la tête. Ces trois succès d’affilée ne leur permettent pas de sortir de la zone rouge mais les barrages ne sont plus la seule option qui s’offre à eux pour se maintenir.