Alban Lafont 9 : Cette saison, le portier nantais a livré beaucoup de très bonnes prestations, et nous a habitués à son haut niveau. Mais sur ce match, il a été tout simplement stratosphérique, stoppant tout. Les Parisiens n’ont pas été les plus inspirés dans le dernier geste (le penalty de Neymar en est un exemple), mais le gardien est rentré dans leur tête à chaque occasion. Sa sortie dans les jambes de Messi en seconde période illustre cette impressionnante sérénité.

Nicolas Pallois 7 : Le patron de la défense des Canaris a lui aussi réussi à être présent face aux stars parisiennes, intervenant souvent avant la surface de réparation pour stopper dans l’œuf la moindre tentative adverse. Il a effectué de beaux tacles, bien que son intervention dans le dos de Mbappé à la demi-heure de jeu aurait pu coûter cher.

Dennis Appiah 5 : Si l’on devait trouver un Canari en demi-teinte sur ce match, c’est sans doute celui-ci. Une nouvelle fois dans un rôle plus central qu’à son habitude, l’habituel latéral droit n’avait pas la tâche la plus aisée, se retrouvant souvent pris de vitesse par Mbappé, expert dans le domaine. Il a cru un instant quitter les siens, avant de n’écoper que d’un carton jaune. En seconde mi-temps, c’est lui qui concède le penalty malgré cet avertissement, et a donc failli laisser ses équipiers à dix contre onze.

Jean-Charles Castelletto 5,5 : Plus discret que Pallois ou Girotto, l’ancien Brestois a tout de même affiché sa solidité, comme l’ensemble du bloc défensif nantais. Il a par ailleurs provoqué le penalty en battant Wijnaldum de la tête sur un corner, le contraignant à toucher le ballon de la main.

Quentin Merlin 9 : Que dire de la prestation XXL du jeune latéral nantais ? Il s’est retrouvé maître sur son côté, face à Thilo Kehrer. Défensivement, il a bien embêté Messi, notamment en seconde période. Mais c’est son superbe but qui l’a mis dans la lumière, et de manière logique : bien que contrée, la frappe aux 20 mètres est parfaitement exécutée, et finit dans la lucarne opposée. Remplacé par Charles Traoré (90e).

Osman Bukari 6 : Peut-être un premier match référence sous les couleurs nantaises pour la recrue estivale, qui a eu un gros volume de jeu sur son côté droit. Rapide et provoquant, il a été à l’origine de plusieurs belles actions nantaises. Remplacé par Sébastien Corchia (67e).

Pedro Chirivella 8 : Comme à son habitude, le milieu espagnol a été le métronome de cette équipe nantaise. Patron au milieu de terrain, il a délivré de nombreux ballons devant, et en a récupéré pas mal dans les jambes parisiennes.

Andrei Girotto 8 : Positionné en tant que milieu défensif sur la feuille de match, le Brésilien a été ni plus ni moins le meilleur défenseur des Canaris contre Paris. D’une solidité implacable, il a une nouvelle fois confirmé sa capacité à sauver des situations dangereuses, comme un ballon qui filait au but qu’il a dévié en corner en seconde période.

Ludovic Blas 7,5 : Face à une équipe comme celle du PSG, il fallait un leader technique en forme pour briller. L’ancien Guingampais a saisi cette chance de briller, et a livré une première période formidable. Il a effectué de nombreux efforts pour presser et défendre, et a participé aux deux actions qui ont amené les deux premiers buts nantais. Son penalty, frappé en force, récompense son très bon match. Remplacé par Roli Pereira de Sa (90e).

Moses Simon 7 : L’ailier nigérian s’est retrouvé beaucoup de fois face à Marquinhos, qui se souviendra de ses jambes en feu. Sa combinaison avec Kolo-Muani qui a permis à ce dernier d’ouvrir le score a montré dès la 4e minute sa bonne forme. C’est sa première grosse prestation post-CAN. Remplacé par Marcus Coco (90e).

Randal Kolo-Muani 7,5 : Déjà l’an dernier, l’attaquant nantais avait brillé face à Paris lors de la victoire venue de nulle part des Canaris. Mais ce match de Randal Kolo-Muani est encore d’un autre calibre. Il a continuellement harcelé la défense parisienne, par ses appels, sa vitesse et son placement toujours très juste. Il a eu l’honneur d’ouvrir le score et de lancer la folie nantaise dès la quatrième minute. Et de neuf buts pour le Nantais, toujours aussi concerné lors des grands rendez-vous comme celui-ci.