Les intentions avaient été fixées : le FC Nantes veut aller loin en Coupe de France. Après un match difficile lors du tour précédent contre Sochaux, pensionnaire de deuxième division, les Canaris recevaient cette fois une équipe de l'échelon supérieur. C’est donc un onze presque type qu’Antoine Kombouaré a lancé à domicile face à Brest. Avec cinq défenseurs alignés (Corchia, Appiah, Girotto, Pallois et Merlin), les Nantais promettaient une certaine solidité. Mais les titularisations de Randal Kolo-Muani et Ludovic Blas, capitaine pour la soirée, assuraient également du mouvement vers l’avant.

Et c’est sur cette base solide et offensive que les Canaris ont pris le match à leur compte. Nantes a en effet pris le dessus sur son adversaire dès les premières minutes de la rencontre. Confisquant le ballon aux Brestois, ils ont eu des occasions d’ouvrir le score à plusieurs reprises durant les vingt premières minutes. Par Ludovic Blas, sur deux frappes lointaines, et Kolo-Muani, bien trouvé par Chirivella, les Nantais ont été proches de trouver la faille.

 

Blas auteur d'un beau doublé

Mais il a fallu attendre une première alerte sur le but de Descamps (une frappe d’Honorat détournée en corner) pour que les Jaunes prennent le devant. Sur le corner qui a suivi, Ludovic Blas a récupéré le ballon suite à une longue chandelle de Pallois, puis s’est débarrassé de son vis-à-vis avant de marquer d’un tir décroisé. Le numéro 10 des Canaris a brillé dans cette première demi-heure, et a été un vrai poison pour une défense brestoise loin d’être rassurante.

A l’issue de la première période à sens unique où les Nantais ont maîtrisé complètement leur partie, les joueurs d’Antoine Kombouaré s’attendaient à être un peu plus bousculés par les Brestois au retour des vestiaires. Et cette révolte a bien eu lieu : les Finistériens ont davantage possédé le ballon, et se sont installés dans le camp nantais. Seulement, les Bretons ont toujours eu du mal à contenir les actions nantaises, et lorsque Randal Kolo-Muani a décalé Ludovic Blas (encore lui) dans l’axe, personne n’a pu empêcher l’ancien Guingampais d’inscrire un doublé sur une frappe de 20 mètres, mettant plus que jamais son équipe à l’abri.

A la suite de ce beau but, les changements offensifs brestois ont donné un peu plus de fil à retordre aux défenseurs nantais. L’occasion pour Quentin Merlin d’affirmer sa solidité et sa belle forme, et pour Kombouaré de faire tourner, en faisant rentrer Moutoussamy, Augustin, Geubbels, puis Cyprien et Fabio. Rémy Descamps a fait quelques arrêts, mais n’a pas eu de grosse frayeur à gérer, ce qui peut résumer la rencontre pleine de maîtrise et de sérénité des Canaris, qui attendent désormais de savoir quel sera leur adversaire en quarts.