Une semaine après l’exploit, les Jaunes remettaient le couvert. Forts de leur probant succès – 3-1 contre le PSG samedi dernier – Ludovic Blas et sa bande avaient rendez-vous au Stade Saint-Symphorien de Metz, 19e du championnat, et en difficulté ces derniers temps (un succès seulement sur les sept derniers matchs, deux buts inscrits en 2022). Le FC Nantes apparaît donc en position de force au coup d’envoi, mais devra composer sans son chef de file, Antoine Kombouaré, contaminé au Covid-19. Les habituels titulaires Quentin Merlin, Moses Simon et Jean-Charles Casteletto manquent également à l’appel. De quoi (largement) équilibrer les débats, pour le plus grand bonheur des supporters messins.

Un match fermé, et sans éclat

Les premières minutes sont plutôt timides, dominées territorialement – à défaut d’être véritablement dangereux – par les messins. Nantes laisse passer l’averse, et prend les choses en mains, avec une première banderille de Cyprien, de loin, après un bon travail de l’inévitable Kolo Muani dans la surface adverse. Dix minutes plus tard, Ludovic Blas, encore servi par Kolo Muani, arme une lourde frappe à l’entrée de la surface, cadrée mais repoussée par Marc-Aurèle Caillard. Malgré les absences, Nantes fait respecter la hiérarchie. L’intensité baisse toutefois dans la deuxième partie du premier acte. Les deux équipes rentrent aux vestiaires dos à dos. La domination est nantaise, mais tout reste à faire à la pause.

La reprise est plus ou moins similaire, même si les grenats livrent plus d’intensité et parviennent à gêner le FCN. La première véritable offensive arrive tout de même côté visiteur. Après un bon travail d’Appiah, ce diable de Kolo Muani sert Blas à l’entrée de la surface. Contré. L’heure de jeu passe, Nantes paraît haut dessus mais peine à s’offrir une véritable occasion de but.

À l’approche de la demi-finale de Coupe de France, sans doute, le staff nantais décide de sortir Blas et RKM pour les vingt dernières minutes. La fin de partie est fermée, très fermée. Les messins s’énervent. Sur un contre jaune, Vincent Pajot tacle dangereusement Marcus Coco et écope logiquement d’un carton rouge. L’ailier nantais sort sur blessure, les deux équipes finiront la partie à dix. Sur un dernier centre de Moutoussamy, Kalifa Coulibaly ne parvient pas à redresser, et voit sa tête filer à côté du but messin. On en restera là, Nantes ne profite pas véritablement de la défaite monégasque deux heures plus tôt, mais s’installe seul à la sixième place, en attendant le résultat de Lyon et Lille ce soir.