Chaque saison, les supporters du club souffrent lors du mercato attendant fébrilement la fin de celui-ci. Il est vrai qu'il est pour nous rarement annonciateur de bonnes nouvelles.  Cette année, c’est le feuilleton Ludovic Blas mais nous avons connu dans le passé d’autres moments délicats avec notamment le transfert au dernier moment de Emiliano Sala.

Il est maintenant démontré qu’une période de mercato aussi longue n’apporte aucune valeur ajoutée puisque le marché se décide dans les ultimes moments. Le début ne sert qu’à permettre aux joueurs libres de se trouver une nouvelle destination. Les "bonnes affaires" ne se font qu’à la fin du marché mais les clubs français qui doivent vendre pour équilibrer leurs comptes (25 % du budget en moyenne) sont aussi pour le plus grand nombre dans l’incapacité de concurrencer les clubs anglais, allemands et espagnols.

Antoine Kombouare a raison de se révolter contre ce système car il ne permet pas de préparer sereinement la saison. 

La principale réforme serait de considérer que le mercato s’arrête la veille de la reprise du championnat. Une harmonisation des calendriers s’impose donc. De considérer aussi que les clubs ne peuvent plus établir de contact directement avec un joueur sous contrat sans l’accord de son employeur. Une manière de réduire le pouvoir des agents qui devient trop important surtout lorsqu’ils sont très influents comme c’est le cas pour le FC Nantes. L'arrêt définitif du mercato d'hiver pourrait aussi éviter les dérives observables.

Le système a aiujourd'hui atteint ses limites et la responsabilité n’incombe aux joueurs mais bien aux dirigeants incapables de réguler les excès d’un marché qui empiète sur la logique sportive.