La liste est longue : que ce soit celle des entraîneurs se succédant sous la famille Kita depuis douze ans, ou celle de ceux qui sont étudiés pour succéder à l’ancien grand attaquant du Football Club de Nantes. La solution interne est fortement envisagée. La dernière fois que le club avait choisi cette option remonte à P. Mao, qui avait assuré un intérim compliqué entre le départ de Girard et l'arrivée de Conceicao. Cette fois-ci, c’est Ziani, actuel coach des U19, qui pourrait prendre le relai. Du moins temporairement, puisqu’il est difficile de croire qu’il restera l’entraîneur principal toute la saison...

Les Kita craignent son manque d’expérience. La même peur qui avait envahi la famille franco-polonaise lorsque le choix entre Cardoso et Gerard Lopez Segu s’est imposé. Leur volonté s’est d’abord abattue une nouvelle fois sur Samuel Fenillat, directeur du centre de formation. Un poste actuel qui lui plaît, et qui ne l’encourage pas à le quitter pour rentrer dans le grand bain professionnel. Ce n’est donc qu’un  énième refus de sa part que la direction a subi il y a quelques jours. L’option Pierre Aristouy a également été étudiée avec insistance, mais ne disposant pas des diplômes requis - et malgré la possibilité de les passer - l'actuel entraîneur de la réserve n’est pas en mesure d’assurer le poste de meneur principal de l’équipe pro. 

La famille Kita s’est donc interrogée sur la possibilité d’inclure avec Ziani un duo mi interne, mi extérieur. Le premier représentant symboliquement la première caractéristique, il faudrait trouver une tête pour la seconde. Les refus de Claude Puel, de Thiago Motta mais également d’autres entraîneurs (Henry ? Genesio ?) marquait alors le tempo. Deux profils, parmi une liste un peu plus réduite, ont tout de même décidé de se poser des questions sur le poste désormais libre sur les bords de l’Erdre : Luis Fernandez et Claude Makélélé. Si le premier viendrait avec un staff quasi complet (selon le journal L’Équipe) et détenant une certaine confiance légendaire envers la jeunesse, le second actuellement en discussion avec une sélection africaine connaît déjà la Maison Jaune pour y avoir évoluer avec un certain... Ziani, mais qui reste également sur deux échecs dont un à Bastia en tant qu’entraîneur. L'expérience est donc un critère devenu primordial d’un côté avec Fernandez alors qu’en interne on nous affirme que ce n’est pas d’actualité(bluff ?), mais pas vraiment impératif si nous prenons l’exemple Makélélé. Nous aurions pu évoquer Pascal Dupraz, en relations cordiales avec la direction et envisagé après le départ de Cardoso, mais les soucis de santé l’empêchant à l’epoque d’exercer son métier sont encore aujourd’hui contraignants. Pour Christophe Pelissier, suivi au début de l’été au moment où Vahid s’apprêtait également à quitter le navire, c’est une autre histoire. Désormais entraîneur de Lorient, la saison a bien commencé pour l’ancien Amiénois qui a privilégié le projet morbihiannais. Alors qu’il y a un an, le nom de Thierry Henry résonnait dans les couloirs de la Beaujoire, il en est tout autre aujourd’hui après son échec à Monaco. Et, tandis que ces noms ne sont probablement aujourd’hui plus d’actualité, chanceux sera le pronostiqueur du futur nommé sur le banc, même si son pronostic est Raymond Domenech, les noms continueront à circuler jusqu’à l’officialisation. 

Quoiqu’il en soit, le dernier match sur le banc de Vahid permettra à certains joueurs de souffler. Si Evangelista et Krhin peuvent d'ores et déjà se mettre à rêver, ainsi que plusieurs jeunes bénéficiant de peu de temps de jeu jusqu’à présent (Basila, Mendy, Dabo...), il se pourrait bien qu'à l’avenir, ce soient ces derniers qui puissent être mis en avant avec le futur berger du troupeau...