Le FC Nantes et l'Olympique Lyonnais ne jouent pas dans le même championnat. C’est un fait. Que cela soit au niveau du budget comme au niveau de l’effectif. Pour autant, l’écart ne fut pas si notable que cela hier durant une partie haletante où l’équipe nantaise a fortement bousculé la formation des gones, s’offrant un nombre d’occasions qui auraient du terminer au fond du filet, n’eusse été la très grande prestation du portier lyonnais, Anthony Lopez. Le gardien portugais a sauvé les siens dans le premier acte, d'abord sur une frappe de Bukari d'entrée de jeu, sur une tête puissante de Jean-Charles Casteletto (37'), puis sur un coup franc direct cadré de Sébastien Corchia (45'). Malgré l'exclusion de Damien Da Silva en fin de rencontre, les intentions nantaises ne seront pas récompensée, faute à un certain manque de justesse dans les 25 derniers mètres.

Très entreprenants, portant un pressing assez haut, les canaris bien en jambe ont marqué le match par une détermination et un investissement de tous les instants, à l’image d’un Nicolas Pallois des grands soirs. Le but lyonnais, au terme d’une action magnifique, ne sonnait pas la fin des intentions nantaises, plus révoltés que jamais et déployant des mouvements très intéressants. Au terme du match, le coach Kombouaré, déçu du résultat ne disait pas le contraire. « J’ai aimé le visage de mon équipe (…) je suis dégouté. Le haut niveau, c’est une efficacité : c’est ce qu’on apprend des grandes équipes, des grands joueurs. (…) Il y a beaucoup de bonnes choses à retenir de ce match où il n’a manqué que le réalisme.»

À la sortie du match, les commentaires des spectateurs (22 000 environ), tanguaient entre la déception d’une défaite, la satisfaction d’avoir assisté à un beau match de foot avec une équipe nantaise fringante, et aussi la conscience qu’avec un effectif réduit, amputé peut-être d’un Kolo Muani et plus, la saison serait certainement à nouveau compliquée.