Raymond Domenech a reconduit le même onze qui était allé chercher un match nul à Montpellier (1-1) lors de la dernière journée. L’objectif pour le nouveau coach nantais est clair : signer sa première victoire et relancer le club, toujours plus distancé en championnat. C’est raté face à des Lensois qui, après deux deux défaites successives,  étaient  venus à la Beaujoire pour se relancer. Tout avait pourtant bien commencé pour les Canaris. 

 

Une histoire de pénaltys pour débloquer la situation

 

Le début de match est équilibré et les deux équipes se répondent coup pour coup. L’intenable Kakuta tente d’abord sa chance de loin, sans pour autant inquiéter Lafont. Le pressing nordiste s’intensifie et Ganago, après s’être joué  de Girotto sur le côté droit, tente une frappe en angle fermé qui file au-dessus du but (18’). À Nantes maintenant d’essayer de se montrer dangereux. Après un beau mouvement, Coulibaly tente une demi-volée audacieuse à l’entrée de la surface, mais la frappe du nouveau chouchou de Domenech s’échappe juste au-dessus de la transversale de Leca (24’). Les intentions sont là mais c’est la finition qui manque.

Il faudra une rocambolesque histoire de pénaltys pour débloquer la situation. Clauss, bien décalé dans la surface est percuté de derrière par Fabio. Pénalty indiscutable. Kakuta, le spécialiste lensois, s’élance... mais tire bien au-dessus de la cage d’Alban Lafont (34’). L’histoire s’inverse une minute plus tard. Gradit rate le ballon et emporte Kolo Muani à la place sur un bon centre nantais.  Louza, le spécialiste nantais, prend Leca à contre-pied et transforme ainsi son troisième pénalty de la saison (1-0 ; 36’)

Deux minutes plus tard, nouvel incident dans la surface lensoise. Boura arrive derrière Mehdi Abeid pour jouer un ballon aérien et bouscule l’international algérien qui s’effondre. Monsieur Schneider ne bronche pas et n’accorde pas de nouveau pénalty aux Nantais. L’histoire n’est pas finie puisque juste avant la pause, Corchia touche le ballon du bras dans la surface nantaise. L’arbitre porte le sifflet à sa bouche mais pour signaler une faute auparavant sur sur le latéral nantais. Nantes peut souffler et rentre au vestiaire avec un petit avantage. 

 

Nantes se met tout seul en difficulté et se fait punir

 

Les deux équipes reviennent sur la pelouse avec de bonnes attentions mais manquent toujours cruellement de finition. Les bons mouvements sont systématiquement gâchés de part et d’autre, faute de précision. De quoi profiter aux nantais qui gèrent tranquillement leur avance en laissant le ballon à des Lensois bien trop imprécis et en panne d’inspiration. Il faut à nouveau l'apport des coups de pied arrêtés pour amener de véritables occasions. Sur un coup-franc lensois bien tiré par Clauss, Lafont est à deux doigts de se faire lober mais claque le ballon au dernier moment juste au-dessus de sa cage (68’). Et à la suite d’un coup franc, cette fois nantais, Kolo Muani réalise un bon enchaînement mais son tir passe juste à droite du but Sang-et-Or (74’).

Lens pousse au fil de la seconde période et, face à des Nantais bien trop attentistes, les Nordistes finissent par recoller au score sur corner. Gaël Kakuta est trouvé complètement seul au point de pénalty et conclut à bout portant (1-1 ; 81’). Un but au goût de revanche pour le congolais suite à son pénalty manqué en première période. Sonnés, les Canaris qui se sont punis tout seuls, ne proposeront plus rien jusqu'à la fin du match.

 

Nantais et Lensois se séparent sur un match nul qui n’arrange pas grand monde. Les Canaris restent 17èmes, à trois longueurs de Nîmes, barragiste. Un chiffre à nuancer tout de même puisque le match entre Lorient et Dijon, respectivement dernier et avant-dernier, a été reporté.  La situation se fait de plus en plus pressante et un succès est impérativement attendu dimanche prochain à Metz (15h).