Si les défaites contre Lens et Reims pouvaient laisser un goût amer mais de l’espoir, le FC Nantes se procurant beaucoup d’occasions et manquant surtout de réalisme, ce revers contre Metz est d’une toute autre nature. Dominateurs dans le jeu, les Canaris n’ont pas su exploiter la possession du ballon et ont surtout rendu une bien faible copie défensive.

Dès l’entame de jeu, le premier but messin à la 3e minute résumait bien la capacité de cette défense à pouvoir se noyer dans un verre d’eau : à partir d’une perte de balle de Merlin dans la surface adverse suivie d’une tête hasardeuse de Pallois à 70 mètres de son but, les messins allaient remonter tout le terrain pour conclure dans un but vide. Lancé côté gauche, Udol servait alors Van den Kerkhof bien trop seul au deuxième poteau, qui n’avait plus qu’à conclure.

Les Nantais ont cependant su reprendre leurs esprits et concrétiser par un but leurs 20 bonnes minutes suivantes. Un décalage de Chirivella et un joli centre de Pallois vers Simon qui se jetait pour égaliser. D’abord signalé hors-jeu, Nantes revenait à 1-1 grâce à la VAR !

On pensait alors le match relancé et voir un FC Nantes capable de s’appuyer tranquillement sur sa domination pour aller chercher les trois points. C’était sans compter sur la persistance de ses lacunes défensives. A la 28e minute de jeu, Jallow servait Elisor étrangement seul dans l’axe gauche de la défense nantaise. Il n’avait alors plus qu’à finir seul devant un Lafont totalement impuissant. Sur l’action, seul Moutoussamy voyait réellement le trou béant laissé par la défense et tentait de revenir pour le boucher. Trop court et surtout trop seul.

La suite sera une accumulation de situations nantaises plus que d’occasions. Malgré une possession de 66%, 520 passes réussies côté nantais contre 220 côté messin, 16 tirs à 9, le FC Nantes semblait bien trop désorganisé pour s’imposer ou simplement revenir au score. Simon et Mollet essayaient, Ganago était sûrement l’entrée la plus dangereuse sur son côté droit, malheureusement sans résultat.

Le dernier but d’Asoro pour Metz paraissait presque anecdotique mais finalement révélateur du constat du jour : il est bien difficile de pouvoir gagner un match si on ne se donne pas la peine de défendre son but.

Prochain match après la trêve internationale, le 26 novembre à la Beaujoire, contre Le Havre. Un adversaire normalement à la portée de cette équipe nantaise, comme l’était Metz sur le papier. Gare alors à une nouvelle mauvaise surprise, surtout si elle est encore défensive.