Nantes honoré par le football français et mondial

L’été 2001 est une véritable lune de miel et, pour le club, c’est l’arrivée au sommet de l’Everest du succès. Les Nantais, tout en fêtant les deux coupes de France de 1999 et 2000, le titre de 2001, pouvaient également baigner dans l’ivresse des victoires de l’équipe de France en 1998 pour la coupe du monde et en 2000 pour l’Euro. Bref, si vous étiez un Nantais fan de foot, de Nantes et de la France, ces trois années étaient un âge d’or, et de l’or massif. Et cette équipe de France, elle va désormais intégrer les Canaris alors qu’elle est, elle aussi, au sommet du football mondial.

Car la Coupe des Confédérations 2001 approche. Elle doit servir de répétition générale pour la Corée du Sud et le Japon avant la coupe du monde 2002, la première en terre asiatique. Pour cette compétition, la France part archi-favorite, tant les Bleus enchaînent les roustes contre quiconque se placent sur leur chemin, en copiant presque le concept de « Tarif maison » du FC Nantes de 95 : elle plante des 3, 4, voire 5-0 à ses adversaires. Mais la compétition demeure plus ou moins sans gros enjeu, et le sélectionneur Roger Lemerre va se limiter à quelques cadres, et laisser la place à des nouvelles têtes pour faire quelques essais : Jérémy Brechet, Frédéric Née, Olivier Dacourt, Zoumana Camara ou même Laurent Robert, et le futur grand Willy Sagnol. Ils accompagnent malgré tout les Desailly, Vieira, Dugarry, Karembeu, Leboeuf, Anelka, Pirès, Lizarazu, Djorkaeff. Du beau monde… auquel s’ajoutent trois Nantais : Nicolas Gillet, Eric Carrière et le capitaine Mickael Landreau, qui ne le sait pas encore, mais finira sa carrière sous le maillot bleu à la coupe du monde en 2014.

Mais ces Canaris, au vu de la qualité de l’effectif, ne risquent-ils pas de ne faire que de la figuration ? Nicolas Gillet ne jouera que le 2e match contre l’Australie, perdu 0-1. Mais Lemerre fera tourner les gardiens et Landreau sera présent dans les cages à Ulsan, en Corée, contre le Mexique, avec une victoire 4-0. Et Carrière ? Le Nantais, meilleur joueur du championnat 2001, va survoler la compétition et montrer toutes ses qualités made in Nantes à Roger Lemerre : passes décisives, caviars pour les Marlet, Wiltord et compagnie, et le Nantais se permet le luxe d’un doublé contre le Mexique. La France gère, se défait encore du Brésil et finit le travail à Yokohama contre le Japon en finale (1-0.) 3e trophée en 3 ans pour les Bleus. Landreau, Gillet et Carrière rentrent victorieux du Japon. Quelques semaines plus tard, la France et Zizou, cette fois au complet, viendront jouer à Nantes contre le Danemark, et le public nantais, bondé dans la Beaujoire, verra Carrière recevoir le trophée du soulier d’argent de la compétition. Bref : tout-va-si-bien.

L’effectif se renforce en confiance

Pour cette dernière saison de la « LNF » avant de devenir la « LFP » que l’on connait, il est encore difficile de savoir qui seront les forces en présence pour ce championnat 2001-2002. La coupe du monde débutera le 30 mai, la saison sera donc courte. Le championnat de France de D1 ne relèguera que 2 équipes, contre 4 en montée, pour passer à 20 formations. Paris, Marseille, Bordeaux, Monaco, sortent d’une saison douteuse, même si le PSG dispose désormais de la pépite Ronaldinho. Lyon sera évidemment au rendez-vous, les Gones en ont assez de terminer dans le top 3 depuis 3 saisons maintenant, il faut gagner le titre. Et Nantes dans tout ça ? Et bien comme toujours, notre Raynald Denoueix adoré veut croire en ses brebis, et ne voudra pas changer d’un poil sa philosophie : la jeunesse, la jeunesse, et le jeu à la Nantaise, avec son désormais métronome en chef : Eric Carrière.

Par contre, petite pique, Olivier Monterrubio n’est plus Nantais. L’ailier canari s’est envolé… ou plutôt a pris le TER pour aller jouer un peu plus haut, à Rennes. Ce départ, bien qu’annoncé avec douceur, brisait quelques cœurs, il faut l’avouer. Autre départ, Alioune Touré, chouchou de Denoueix, qui décide de rejoindre un modeste club de D2 anglaise : Manchester City. Mais Nantes, le champion de France, a de quoi attirer des renforts et la Socpresse, et son président Jean-Luc Gripond, déjà repu de son retour sur investissement un an après avoir accédé au capital du club, se veut confiante et propose des renforts de qualité : en attaque, Pierre-Yves André, venu de Bastia, efficace, grand, habile et régulier, et même breton de surcroit ! Et à l’aile, pour remplacer Monterrubio : Olivier Quint, ancien Sedanais, victime de la finale de coupe de France 1999, mais cruellement performant, rapide, et fidèle. Il finira sa carrière à Nantes et vous pouvez encore croiser l’homme en toute simplicité dans nos rues aujourd’hui, non sans plaisir.

L’effectif, en dehors de ces renforts, reste le même. On y ajoute l’explosif Wilfried Dalmat, frère de l’international Stéphane Dalmat, qui est un prospect très prometteur. D'autant que la saison débute très bien lors du trophée des champions contre Strasbourg, Nantes déroule : 4-1. 

Et soudain, le blocage !

Donc pour résumer, on a une D1 qui reste la même, assez ouverte, on a un effectif qui reste plus ou moins le même, on a le même capitaine, le même coach, le même maillot et au final, seule la pelouse de la Beaujoire a été changée… allons-nous donc refaire une saison historique ?

Eh bien, ça commence mal, mais d’un autre côté, ça commence comme l’an passé : défaite 0-2 contre Bordeaux. Denoueix aligne logiquement son effectif le plus fort sur le papier : Landreau, Laspalles, Fabbri, Gillet, Armand, Berson, Ziani, Da Rocha, Quint, avec un duo Moldovan-André en attaque. Bon, rien de mal, une mise en jambe, et Carrière a une petite blessure qui l’empêche de revenir tout de suite, soyons patients. Second match, Lens, et une seconde défaite (1-2.) Bon, Nantes a su marquer avec Quint (pour son premier but jaune et vert), et Lens est déjà en train de montrer qu’ils seront la surprise de l’année, passons. Troisième match : 0-0 contre Troyes, bon, un premier point, et l’ESTAC est une redoutable équipe à l’époque. Quatrième match, Bastia, défaite 1-2. On commence à avaler de travers, mais bon, Carrière revient la semaine suivante ! Cinquième match, Guingamp : défaite 0-1. Et là, c’est la stupéfaction parmi tous, supporters et joueurs : il se passe quelque chose de bizarre au FC Nantes. Les Canaris, champions de France en titre, avec le meilleur entraineur de D1, sont derniers du championnat, et n’ont qu’un seul petit point. Pourquoi ce blocage ?

Ce blocage, on a du mal à l’expliquer, encore aujourd’hui pour être franc. A l’occasion d’une interview, un jour, on posera peut-être la question, tant cette débandade était incompréhensible. Mais ce qui est sûr, c’est qu’un homme va s’adjuger les foudres et la responsabilité de ce début de championnat et ses conséquences. Revenu de blessure à Guingamp mais sans jouer avec grande conviction ce soir-là, Eric Carrière, meilleur joueur de D1 en 2001, était attendu, mais pas qu’à la Beaujoire… du côté de Gerland, à Lyon ! Et dans le bureau de Jean-Michel Aulas, on faisait de jolis clins d’œil au meneur nantais. Et puis, ce fut le drame. Face aux pressions de la presse et aux doutes, dans un club basé sur la fidélité, Carrière déclara maladroitement qu’il n’envisageait pas de partir et voulait rester à Nantes. Quelques jours plus tard, son numéro 10 n’était pourtant plus entouré de jaune et de vert, mais de blanc, de bleu, de rouge. Eric Carrière, dans l’indignation la plus totale de la part des supporters, pris la direction de Lyon, quelques jours seulement après avoir assuré le club nantais de son désir de rester. Déboussolée, la bande à Denoueix sauve les meubles contre Sedan (1-1) mais reste bonne dernière.

Et soudain, Nantes gagne, mais pas en D1

La décennie des années 90 s’était achevée dans l’ivresse des promesses d’un monde meilleur. Le 11 septembre 2001, en milieu d’après-midi en France, ce monde s’est globalement effondré, pour entrer dans l’ère de la peur. Le traumatisme des attentats du World Trade Center de New York est profond, on imagine une guerre mondiale, on est terrorisé à l’idée de voir des avions dans le ciel. Et dans ce méandre de panique internationale, dans cette brutale entrée dans l’ère que nous connaissons encore aujourd’hui, le FC Nantes fait son retour en Ligue des Champions… mais qui a le cœur à jouer ce soir-là ?

Et pourtant, les Canaris, dans un sublime maillot vert spécialement conçu pour la compétition, vont dévorer le PSV Eindoven, 4-1, avec un bon 3-0 d’entrée de jeu à la mi-temps. Et là, c’est la stupéfaction : Nantes va-t-il retrouvé son jeu ? La réponse est, incompréhensiblement, non. Le FCNA perd contre Lyon (1-4) avec un match énorme de Carrière, pour enfoncer le clou, puis deux défaites contre Marseille (0-2) et Lille (0-1), nul contre Metz (0-0) et Auxerre (2-2.) Personne ne comprend ce qu’il se passe. D’autant qu’en Ligue des champions, non contents d’avoir donné une leçon au PSV, les Nantais vont au Stadio Olympico de Rome et humilient la Lazio (3-1) avec un but énorme de Sylvain Armand. Seul Galatasaray va résister aux Vert et Vert (sans jaune cette fois), battant Nantes à la Beaujoire (0-1) et faisant nul à Istanbul (0-0.) La Lazio, elle, tend l’autre joue au retour (1-0 pour Nantes.) Les Canaris sont dans les bas-fonds du championnat de France, malgré un jeu toujours aussi performant, toujours axé sur la vitesse et le collectif, mais font sensation dans toute l’Europe et représentent la France en Champion’s League, là où les autres clubs de l’Hexagone ne parviennent quasiment plus à passer les premières phases de poules ! 

Difficile retour en force

« Faut voir le bon côté des choses, en partant de la fin, on est premiers » s’amuse Landreau à la radio. La sourire du capitaine est exemplaire et permet d’évacuer la tension. Le peuple nantais reste derrière son équipe car, si elle sait que le championnat est déjà perdu, son aventure européenne est fulgurante et montre que l’équipe est, dans le fond, la même et peut s’en sortir. D’autant qu’il suffit de gravir deux petites places pour sortir de la zone rouge ! Mais du côté de la Socpresse, on sent l’envie de rétablir la situation, et vite.

Raynald Denoueix a-t’il senti le revirement de mentalité dans le club ? L’aube de la mise à mort de l’esprit familial ? Quoi qu’il en soit, il est désormais le témoin de la maxime de son prédécesseur Coco Suaudeau : le succès condamne Nantes. Et ce succès de 2001 a définitivement scellé le destin du club, qui va entrer progressivement dans le foot business. Que Nantes ait passé le premier tour de la Champion’s League, et se prépare à jouer contre Manchester United ou le Bayern de Munich, n’a plus aucune importance. la Socpresse rugit de son esprit business, et veut des victoires, ou sinon...

Et cette victoire, elle arrive enfin. A Sochaux, les Nantais ne peuvent jouer en jaune, ni en noir, soit les deux maillots qu’ils ont. Le maillot vert est destiné à la Champion’s League, le bleu est réservé aux gardiens. Ce sont les Sochaliens qui vont donc donner des survêtements d’échauffement aux Nantais, qui s’efforceront de retrouver correctement leur numéro, comme si l’humiliation n’avait pas assez duré, et comme si Nantes ne savait plus jouer dans ses propres couleurs. Et sous ces maillots blancs, aux motifs d’une autre équipe, Nantes gagne enfin (1-0.) Tout le monde respire. D’autant que la semaine suivante, c’est Monaco qui tombe (2-1.)

La dynamique repart-elle ? On se met à y croire, car malgré deux défaites contre Paris (0-2) et Rennes (1-2), Nantes montre du mieux, et le public vient toujours en nombre (presque 34 000 spectateurs à chaque match à la Beaujoire.) Victoire contre Lorient, encore une fois dans une tenue très exotique : maillot noir, short jaune, chaussettes noires. Nantes reste dernier, mais refait son retard, une sortie de zone rouge est à prévoir !

Le coup de grâce

La fin de l’année approche, et les Canaris ont retrouvé confiance. Le groupe reste soudé, bien que meurtri, et connait son potentiel, notamment avec les résultats en Ligue des Champions. L’idée de jouer les gros d’Europe est motivante, et Raynald Denoueix a toujours les commandes, pour l’instant.

Mais voilà, une nouvelle défaite arrive contre Montpellier (1-2) et les Canaris restent encore derniers avant de lancer la phase retour contre Lens. Sauf que Lens, à cet instant, est un incontestable futur champion de France, et un intouchable leader. Son attaquant Elhadji Diouf fait des merveilles, son gardien Guillaume Warmuz est autant leader que Landreau l’année précédente. Tout le monde voit les Sang et Or grapiller un second titre après celui de 1998. Et Nantes, dans le bouillant Bollaert, va prendre le bouillon : défaite 0-3 avec un but mémorable d’Antoine Sibierski, en retourné acrobatique à l’entrée de la surface. L’ancien Nantais humilie la formation de Denoueix, et ce soir-là, la direction du club commence déjà à réfléchir à la suite.

A la Beaujoire, en ce très froid 22 décembre 2001, nous fûmes 29 000 Nantais à venir encourager les Canaris contre l’ESTAC. La partie fut engagée, serrée, et à la 85e minute, c’est notre attaquant chéri, Viorel Moldovan, qui place un sublime coup-franc sous la barre de Tony Heurtebis, qui défendra les couleurs nantaises plus tard. Moldovan exulte, comme ses camarades, et Denoueix a le sourire aux lèvres. Certes, l’année 2001, commencée 1er de D1, se termine à la dernière place, mais les Nantais n’auront plus qu’à prendre quelques points pour s’éloigner rapidement de la zone de relégation. Après le break d’hiver, il est probable que Nantes reviendra avec un meilleur mental et une confiance retrouvée.

Mais ça sera sans Raynald Denoueix. Le président Jean-Luc Gripond se fend de son premier fait d’arme à la tête du FC Nantes et met fin au contrat du technicien nantais. Un coach avec des résultats mauvais qui est remercié, on a vu cela des centaines de fois. Oui, mais à Nantes, jamais, jamais, un coach ne fut renvoyé. Le succès condamne Nantes comme disait Suaudeau. Le technicien légendaire savait que la victoire était aussi, pour le FCNA, un cadeau empoisonné : il avait vécu le déclin après le titre de 1983, avec l’arrivée du Président Max Bouiller, il avait vécu les tensions après le titre de 1995 avec les départs de Loko et Karembeu, peut-être avait-il averti son successeur de ce qu’il risquait de se passer. Mais de là à voir Denoueix prendre la porte en milieu d’année ? Signe de la prise de pouvoir d’une certaine mentalité nouvelle dans la gestion du club, Raynald Denoueix racontera ne même pas avoir été consulté pour son successeur, Angel Marcos. On ne lui laissera d’ailleurs même pas le luxe de faire une transition douce et concertée.

Quatre saisons, sept trophées pour Nantes.

Raynald Denoueix arrive à la tête de l’effectif professionnel du FC Nantes Atlantique à la fin juillet 1997, il la quitte fin décembre 2001. En quatre ans et demis, il remporte deux coupes de France, deux trophées des champions, un titre de champion de France, un trophée du meilleur entraineur de l’année. Sous sa direction, Eric Carrière est nommé meilleur joueur de D1. Carrière, Mickael Landreau et Nicolas Gillet sont tous les trois devenus internationaux. Au bout de ce chemin, il devient également le premier entraineur du FC Nantes renvoyé, et le premier entraineur depuis 1960 à entrainer moins de 5 saisons.

Vous l’aurez compris, Denoueix a transformé le FC Nantes en machine à trophées, avec une philosophie de jeu amoureusement liée aux principes du jeu nantais, du club nantais. Il a replacé rapidement un club en perte de vitesse sur la carte du sport français, du football français. Sa popularité s’est très vite fixée et l’admiration qui lui est vouée demeure intacte aujourd’hui. Raynald Denoueix, évincé du FC Nantes, tentera une aventure en Espagne, à la Real Sociedad, qui, dans l’impitoyable Liga, terminera 2e dès sa première saison au club ! Mais l’année suivante ressemblera à son ultime année nantaise, avec le même sort. Raynald Denoueix se tournera alors vers un poste de commentateur, où il excellera, aux micros de Canal+.

Angel Marcos, ancien du club, comme Raynald, relèvera les Canaris, qui termineront 10e de D1, terminant 3e sur la phase retour, au prix d’un abandon de la Champion’s League. Marcos ne survivra qu’un an de plus, lançant la grande période de crise de gestion au club, qui l’amènera jusqu’à la descente en Ligue 2, et au bord du championnat amateur les années suivantes. En 1997, la direction avait su faire confiance à Denoueix malgré les difficultés et en fut récompensée rapidement. En 2001, la direction joue la carte du jeu immédiat, recrutera en toute hâte des joueurs inefficaces comme Victor Bonilla… Pourtant, le technicien nantais avait prouvé qu’il savait faire relever la tête à son équipe plus d’une fois.

Si la confiance dans le technicien nantais était au contraire restée, celui-ci aurait pu voir éclore et prendre à sa tête des hommes comme Mario Yepes, Mauro Cetto, Eric Djemba-Djemba, Emerse Fae, Grégory Pujol, Bocunji Ca, Shiva N’Zigou et surtout, Jerémy Toulalan. Avec Denoueix à sa tête, la purge de l’effectif en 2005 aurait probablement été évitée et la continuité serait restée maître mot à la Maison Jaune, qui, depuis l’éviction de Denoueix, a connu 19 entraineurs, en 18 ans.

Epilogue :

Génération Denoueix, ce sont ces joueurs, ces supporters, ces familles, qui sont les derniers témoins d’un âge d’or du FC Nantes.

Génération Denoueix, ce sont aussi ceux qui découvrent aujourd’hui et regardent ces vieux matchse, avec passion, sur Youtube et autres supports vidéos.

Génération Denoueix, ce sont ceux qui ont su vibrer devant les rages de Da Rocha, les pénaltys arrêtés de Landreau, les têtes de Fabbri, les accélérations d’Olembe, les buts en série de Monterrubio. Ce sont ceux qui ont pagayé avec Marama des heures entières.

Génération Denoueix, c’est une famille, où l’on se connait et se reconnait tous.

Génération Denoueix, ce sont tous les supporters du FC Nantes qui aiment le beau jeu, le vrai jeu à la nantaise, et la fidélité à nos couleurs.

Génération Denoueix, c’est une époque, mais c’est aussi un esprit, un esprit que nous ressentons encore dans le béton de la Beaujoire, et dans les chants de la tribune Loire.

Génération Denoueix, c’est un homme qui, encore aujourd’hui, et pour demain, reste l’artisan de la grandeur de notre club, et de l'amour de nos couleurs.