L'apprentissage de la Première Ligue ne sera pas si simple pour les Nantaises qui pour cette quatrième rencontre à domicile espéraient enfin offrir la victoire aux supporters toujours aussi colorés ! Mais dès l'échauffement on voyait que les rouges dijonnaises ne venaient pas pour une aimable visite de courtoisie. Et le début de rencontre confirma vite cette impression.
Mêmes causes, mêmes effets
Les Bourguignonnes envahissaient la surface des buts nantais et rataient la cote en or d'entrée de jeu... Ce ne fut que partie remise à la 3e minute après une succession de mauvais renvois dans la surface nantaise, les visiteuses ne se firent pas prier (0-1). Le scénario du mauvais départ (Saint-Étienne, PSG...) se répétait. Malheureusement, comme disait Thierry Roland, les mêmes causes donnent les mêmes effets.
Pis, il fallut attendre les dernières minutes de la première mi-temps pour voir enfin un occasion nantaise. Rabanne lançait Kelly Gago qui se présentait en face à face avec la gardienne qui bien sur ses appuis et sans panique capta la balle.
Le doute gagna les tribunes à la pause car cette équipe de Dijon offrait un visage très sérieux dans l'occupation du terrain avec un jeu tout en maîtrise s'appuyant sur une défense très solide. Les Canaries essayaient toutefois d'exister un peu et de remettre le pied sur le ballon. Mais en l'absence des guerrières que sont Amira Ould Brahim et Camille Robillard, l'équipe n'arrivait pas à s'exprimer voire ronronne inexplicablement.
Le scénario qui se répète
Malgré quelques rares poussées par trop timides, les Nantaises reculaient de nouveau et furent punies assez logiquement par des Dijonnaises nombreuses à l'assaut de la surface canarie. Cruel mais logique.
Le public ne verra pas encore une victoire à domicile et point de but nantais. Le scénario du but encaissé d'entrée de jeu qui se répète presque à chaque fois et la course stérile ensuite.
Nos féminines semblent mieux apprécier les voyages. C'est le programme des deux prochaines journées puisqu'elles se rendront à Montpellier dès vendredi soir et à Strasbourg la semaine suivante. Pour autant Nicolas Chabot qui semblait assez dépité à la fin du match devra vite trouver des solutions de jeu pour rebondir car on entame déjà le deuxième tiers de ce championnat.