Image de StockSnap de Pixabay

Face au FC Metz, 17e du championnat, le FC Nantes s’est montré sous un jour très frileux et donc – sans grande surprise – très inoffensif. Convaincu d’avoir enfin trouvé la bonne formule contre Lorient, Jocelyn Gourvennec reconduisait sa défense à 5, avec seulement 2 joueurs à vocation offensive. Mollet faisait toutefois son grand retour avec la suspension de Sissoko, tandis que Castelletto délaissait son poste de piston droit qui lui avait tout de même permis d’être buteur la semaine dernière.

Avec 35% de possession de balle en moyenne avant la rencontre pour Metz, le FC Nantes n’accueillait pas ce dimanche l’équipe la plus joueuse du championnat. Et pourtant. Malgré une bonne entame de match, les Nantais se laissaient finalement endormir par la bonne organisation messine, laissant place à une première mi-temps qui pourrait rester dans les annales du foot de l’ennui.  

A la reprise, un mauvais croche-pied de Mohamed offrait un pénalty justifié à des messins revenus beaucoup plus entreprenants. 1-0 puis rapidement 2-0 sur une contre-attaque express bien conclue par Udol de la tête. Un score qui ne bougera pas tant les Canaris semblaient incapables de réagir.

Pire encore, sans les éclairs de génie de l’infatigable Moses Simon (seul joueur remuant devant… mais comme souvent trop seul), les jaunes et verts auraient même pu ne comptabiliser aucune occasion dans cette rencontre. Face à l’équipe qui avait le taux de possession le plus faible du championnat, nos Canaris ont même réussi l’exploit de leur laisser le ballon dans un match à domicile (53% de possession pour Metz contre 47% pour Nantes).

A l’arrivée, le FC Nantes relançait donc un concurrent direct pour le maintien et se relançait, par la même occasion, dans la zone de tous les dangers. Avec des déplacements à Marseille, à Nice et la réception de Strasbourg, le calendrier des trois prochains matchs ressemble (encore) à un tournant pour Jocelyn Gourvennec et ses hommes. Un tournant qui pourrait vite laisser place à une dernière ligne droite angoissante si cette équipe ne montre pas un meilleur visage, surtout dans le jeu.

« Celui qui renonce à devenir meilleur cesse déjà d’être bon » dit la devise. Le FC Nantes actuel en est alors peut-être la triste incarnation.