En préambule, environ 400 supporters s’étaient réunis une nouvelle fois aux abords du stade de la Beaujoire. Venus réitérer leur volonté de voir le président Waldemar Kita quitter le club, ils ont pu compter sur le soutien de l’ancien défenseur argentin Nestor Fabbri. A quelques mètres de là, les Canaris abordaient la rencontre avec une confiance retrouvée. Une semaine plus tôt ils créaient l’exploit en s’imposant contre le PSG, chez lui. Kombouaré avait d’ailleurs décidé de faire confiance au même onze qu’au Parc des Princes, toujours en 3-5-2.

Choix payant, les Nantais débutaient leur match de la meilleure des manières. Dès la deuxième minute Simon débordait sur le côté gauche et voyait son centre contré mais tout de même repris par Touré. La frappe du milieu de terrain n’était pas cadrée mais Kolo Muani, à l’affut, poussait le ballon au fond des filets (2’). Trois minutes plus tard le FCN manquait le coche. Après un double une-deux superbement joué entre Kolo Muani et Simon ce dernier butait sur le portier lorientais Matthieu Dreyer (5’).

Hormis sur un coup-franc côté gauche repris par Pallois de la tête alors qu’il était seul au second poteau (14’) le reste de la mi-temps était à l’avantage des Merlus. Pour autant Lafont n’était pas inquiété, à part sur un coup-franc lointain du bien nommé Laurienté (31’). A la pause le score parait donc logique.

Au retour des vestiaires le bloc nantais s’est montré beaucoup plus friable. Moins compact et plus bas il permettait aux joueurs de Christophe Pélissier de se procurer plusieurs occasions dangereuses par Moffi (50’) et Wissa (68’). Pire Pallois provoquait un pénalty (60’) mais heureusement annulé pour un hors-jeu de Wissa. La chance ne souriait pas aux visiteurs, dix minutes plus tard Gravillon d’une tête sur corner croyait égaliser mais le ballon donné par Laurienté était légèrement sorti (70’).

Sur un ballon piqué de Touré, Simon avait l’occasion d’aggraver la marque mais après avoir éliminé Delaplace il échouait face à Dreyer (74’). Trop longtemps en sursis les Jaunes et Verts craquaient en fin de rencontre. Sur un coup-franc anodin à 35m des buts, Laurienté égalisait. Sa frappe digne de Cristiano Ronaldo laissait Lafont sur place (87’). Les Lorientais poussaient pour en mettre un deuxième mais le score restait le même jusqu’au coup de siffle final.

Avec ce nul le FC Nantes enchaine un douzième match sans victoire à la Beaujoire. Au-delà de cette statistique il manque l’occasion de sortir de la zone rouge. Comme contre Nîmes le club des bords de l’Erdre concède un nul alors qu’il menait face à un concurrent direct pour le maintien. A 8 journées de la fin chaque point compte et les cartouches s’épuisent. Les Nantais devront être plus concentrés s’ils veulent repartir avec un bon résultat de Nice le 4 avril prochain.